Bataillon de tirailleurs corses

tirailleurs corses

Bataillon des tirailleurs corses :

Date de formation : Il fut formé par un arrêté du 8 juillet 1802, et se forma à Antibes.

Formation :

Il fut composé de 9 compagnies de 100 hommes, dont une de carabiniers. Il se recruta par engagement volontaire. Il possédait deux dépôts, à Bastia et à Ajaccio. Un arrêté du 22 juillet régla les rengagements. Les caporaux et soldats ayant 10 ans de service pouvaient se rengager pour 5 ans et recevoir 1 franc de haute paye par mois. Ceux ayant 15 ans de service, pouvaient se rengager pour 5 ans avec 1 franc 50 de haute paye par mois. Ceux ayant 20 ans de service pouvaient se rengager pour 5 ans avec 2 francs de haute paye par mois. Enfin ceux ayant 25 ans de service pouvaient être admis dans la Légion d’honneur. Le soldat rengagé portait sur le bras gauche un chevron de laine rouge après 10 ans de service, 2 chevrons pour 15 ans, et 3 après 20 ans.

Historique :

L’histoire du bataillon des tirailleurs corses appartient à celle des armées impériales, bien que fondé sous la Révolution, à savoir sous le Consulat, le parcours militaire de ce bataillon se déroula sous l’Empire, que nous ne traitons pas dans les lignes de ce site.

Portrait :

Flaminius Peretti, né le 15 août 1778, à Levie dans le département de Corse. Il entra au service dans les chasseurs de la Garde impériale (23 vendémiaire an 12), il servit à l’armée des Côtes de l’océan (1804-1805), puis dans la Grande Armée (1805-1808), passa sous-lieutenant dans le bataillon des tirailleurs corses (16 février 1807), lieutenant (20 mars 1809), il servit à l’armée d’Allemagne, il fut blessé à la lèvre supérieure par un coup de feu à la bataille d’Ebersberg (3 mai). Il passa dans le 11e régiment d’infanterie légère (8 septembre 1811), capitaine (18 septembre), servant pendant la campagne de Russie (1812). Il fut blessé d’un coup de feu à la poitrine à la bataille de Polotsk, sous Gouvion Saint-Cyr (1er août 1812). Chevalier de la Légion d’honneur (9 août). Il demanda sa retraite aussitôt la terrible retraite achevée, de la place forte de Wesel (2 janvier 1813). Il fournit une copie de ce document à Bastia (24 septembre 1816). Il jura fidélité au roi, en tant que membre de la Légion d’honneur, à la mairie de Bastia (4 janvier 1817). Il mourut le 9 février 1832.

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Notice de Laurent Brayard