2e bataillon du Doubs

bataillon-de-volontaires-nationaux

2ème bataillon du Doubs :

Date de formation : selon Belhomme, il fut formé le 9 octobre 17911. La date est confirmée par le commandant Dumont2.

Formation :

Il fut formé de 571 volontaires des districts de Baume-les-Dames, de Pontarlier et Saint-Hippolyte parmi 2 500 volontaires rassemblés à Besançon, le 9 octobre. Ils furent aussitôt formés en compagnies et en bataillon.

Historique :

1791 :

Le bataillon fut passé en revue le 12 octobre par le maréchal de camp La Salle, avec les commissaires des guerres et messieurs Caffod de La Ferrière, Arbey et de Courcelles tous commissaires du département du Doubs. Il fut mis en garnison dans la forteresse de Besançon, où il se montra bientôt agité et fit des réclamations sur ses conditions de vie. Le lieutenant-général commandant la 6e division militaire proposa d’envoyer des compagnies à Salins et à Saint-Amour (16 décembre).

1792 :

Le 1er janvier, il était en garnison à Porentruy servant dans les rangs de l’armée du Rhin3. Il fut envoyé dans le département du Haut-Rhin, arrivant à Landser (25 janvier), détachant une compagnie à Dietwiller, deux à Schlierbach, deux à Uffheim, une à Rixheim, deux à Sierentz, et enfin une à Bruebach. Il se mit en route pour Soultz (14 mars), puis reçut des équipements et des habillements qui lui manquaient dans ce cantonnement (15 avril). Ceci n’est pas suffisant car deux compagnies restèrent non habillées et équipées. Des détachements cantonnèrent à Bettlach et Linsdorff. Les 1er et 2e bataillons du Doubs se trouvaient à l’armée du général Custine et son expédition pour s’emparer des gorges de Porentruy (mai). Il ne trouva pas de résistance de la part des Autrichiens qui laissèrent la position aux Français4. Le bataillon est à Laufen (juin), et fut passé en revue par le maréchal de camp de Ferrier (1er juillet), qui le trouva « très bien ». Il quitta son cantonnement de Saint-Braix (fin septembre), se trouva à Delémont (octobre), il avait un détachement de 130 hommes à Courroux et occupaient divers postes. Il fut compris dans les rangs de l’armée du Haut-Rhin, cantonnant à Niedermichelbach (1er décembre), miné par les désertions car les hommes en vertu de la loi pouvaient rentrer chez eux après une campagne de service5.

1793 :

En janvier, le bataillon se trouvait à Nidermichaelback, armée du Rhin. Sa compagnie de grenadiers était détachée au village de Neuf6. Le commandant Dumont indique qu’il se trouvait à cette date à Leymen avec le 4e bataillon du Doubs, puis près d’Huningue, à Neudorf (1er février). Il y forma bientôt une compagnie de canonniers, sous les ordres du capitaine Jacquet et du lieutenant Passier (2 février). Il cantonna à Reinach (14 février), y restant de nombreuses semaines et ayant des postes à Tervyler (113 hommes), à Blotzheim (56 hommes). Il reçut des renforts pour se compléter (entre le 16 et le 27 avril), soit 380 réquisitionnaires du département de la Côte d’Or, du Doubs et de la Haute-Marne7. Il fut passé en revue par le commissaire des guerres Pierre, ayant un effectif de 829 hommes, sans compter une compagnie de grenadiers détachée dans la place de Mayence (assiégée) (7 juillet). Il cantonna à Reinach (15 août), puis à Niffer et dans les environs (16 septembre), partant pour Bartensheim et Habsheim (17 septembre), bivouaquant au bord de la forêt et occupé à faire des fascines en vue du passage du Rhin. Il fut envoyé à Niederbronn puis à Dambach (1er octobre), se trouvant à gauche du canal (30 octobre), il repoussa l’ennemi de Sarreguemines sur Kaiserslautern, puis passa à l’armée de Moselle, cantonnant à Limbach (décembre)8.

1794 :

Il prit ses quartiers d’hiver, faisait partie de la 2e division (janvier), cantonnant aussi à Bouzonville (3 février) et Basaille (19 février). Il fut envoyé par Hoche de nouveau à l’armée du Rhin (16 mars), se rendant à Lauterbourg (22 mars). Il fut passé en revue à Münchhausen, par le représentant du Peuple Rougement, ne comprenant plus que 512 hommes (12 avril). Il fut renforcé de 246 réquisitionnaires de la levée en masse de Quingey (18e bataillon du Doubs), de 186 réquisitionnaires de Poitiers, 8e bataillon de la Vienne (3 mai).

Embrigadement/amalgame :

1ère formation :

La 41ème demi-brigade de bataille fut formée selon Belhomme le 25 juin 1794 à Seltz. Toutefois Louis Susane indique la date du 25 juillet de la même année9, ce qui confirmé par le commandant Dumont10. Sa formation comprenait le 1er bataillon du 21ème régiment d’infanterie, le 2ème du Doubs et le 4ème de l’Eure aussi dénommé 26ème bataillon des Réserves.

2ème formation :

La 41ème de bataille devint le 17 février 1796, à l’armée de Rhin et Moselle, la 93ème demi-brigade de ligne.

État des cadres à la formation du bataillon revue du 12 octobre 179111

État-major : lieutenant-colonel Georges-Louis-Frédéric-Nicolas de Mustethal, originaire des Grisons, Suisse, 54 ans et chevalier de Saint-Louis, lieutenant-colonel en second Antoine-François-Raimond Blondeau, de Baume-les-Dames, 44 ans et chevalier de Saint-Louis, quartier-maître trésorier François-Eléonor Battandier, de Pontarlier, 30 ans, adjudant-major Claude-Antoine Grante, de Chassey en Haute-Saône, 41 ans, adjudant sous-officier Charles-Louis Leclerc, de Gray, chirurgien-major Jean-François L’Élu, de Besançon, 37 ans.

Compagnie de grenadiers : capitaine Charles-Nicolas Mequillet, de Blamont, 63 ans, lieutenant Henry-Germain Vernerey, de Baumes-les-Dames, 34 ans, sous-lieutenant Pierre-Joseph Farine, de Damprichard, 21 ans.

1ère compagnie de Saint-Hippolyte : capitaine Jean-Claude Beuchon, de Pont-de-Roide, 51 ans, lieutenant Nicolas-Joseph Jeannin, de Pont-de-Roide, 55 ans, sous-lieutenant Modeste Beuchon, de Pont-de-Roide, 26 ans.

2e compagnie de Baume-les-Dames : capitaine Claude-François-Xavier Laude, d’Onans, 50 ans, lieutenant Jean-Baptiste Gagey, d’Onans, 31 ans, sous-lieutenant Jean-Jacques Monnier, de Rang, 21 ans.

3e compagnie de Baume et Saint-Hippolyte : capitaine Jean-Baptiste Devillers, de Belvoir, 22 ans, lieutenant François-Joseph Bouhélier, de Blanchefontaine, 59 ans, sous-lieutenant Joseph-Victor Farine, de Damprichard, 24 ans.

4e compagnie de Pontarlier : capitaine Pierre Manceaux, de Pontarlier, 52 ans, lieutenant François Mathey, de Pontarlier, 43 ans, sous-lieutenant Joseph Boissard, de Pontarlier, 19 ans.

5e compagnie de Pontarlier : capitaine Claude-Ignace-Denis Michaud, de Chaux-Neuve, 40 ans, lieutenant Jean-Simon Baud, de Rondefontaine, 39 ans, sous-lieutenant François-Joseph Brocard, de Chaux-Neuve, 39 ans.

6e compagnie de Saint-Hippolyte : capitaine Xavier-Hippolyte Prelot, de Saint-Hippolyte, 24 ans, lieutenant Étienne-Joseph Voisard, d’Indevillers, 21 ans, sous-lieutenant Pierre-Nicolas Méquillet, de Montechéroux, 27 ans.

7e compagnie de Pontarlier : capitaine François Humbert, de Neufchâtel en Suisse, 28 ans, lieutenant Étienne-Joseph Boucard, des Fins, 30 ans, sous-lieutenant François-Xavier Rod, de Morteau, 30 ans.

8e compagnie de Baume-les-Dames : capitaine Melchior-Charles-François Esnard, de Baume-les-Dames, 26 ans, lieutenant Joseph-Théodore Clerc, de Baume-les-Dames, 23 ans, sous-lieutenant Jacques Renaud, de Verne, 23 ans.

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État des cadres au moment de l’amalgame12

État-major : chef de bataillon Claude-Antoine Grante (adjudant-major en 1791), quartier-maître trésorier François-Eléonor Battandier (déjà à ce poste en 1791), adjudant-major C. J. Devillers, chirurgien-major P. M. Gras, adjudant sous-officier vacant.

Compagnie de grenadiers : capitaine Henry-Germain Vernerey (lieutenant en 1791), lieutenant J. C. Guillaud, sous-lieutenant Pierre-Joseph Farine (déjà à ce poste en 1791).

1ère compagnie : capitaine Jean-Claude Beuchon (déjà à ce poste en 1791), lieutenant N. J. Jeannin, sous-lieutenant J. L. Tournoux.

2e compagnie : capitaine Melchior-Charles-François Esnard (commandant la 8e compagnie en 1791), lieutenant A. Fauconnet, sous-lieutenant J. D. Gourrelier.

3e compagnie : capitaine Jean-Baptiste Devillers (déjà à ce poste en 1791), lieutenant J. Barbier, sous-lieutenant G. J. Paris.

4e compagnie : capitaine Xavier-Hippolyte. Prelot (à ce grade mais à la 6e compagnie en 1791), lieutenant Étienne-Joseph Voisard (à ce grade dans la 6e compagnie en 1791), C. F. Huot.

5e compagnie : Jean-Simond Baud (lieutenant en 1791), François-Joseph Brocard (à ce poste en 1791), A. J. Renaud (sans doute Jacques Renaud, à ce grade mais dans la 8e compagnie en 1791).

6e compagnie : capitaine François-Xavier Rod (sous-lieutenant en 1791), lieutenant Étienne-Joseph Boucard (à ce grade mais à la 7e compagnie en 1791), sous-lieutenant N. F. Gros.

7e compagnie : capitaine A. J. Valiton, lieutenant Pierre-Nicolas Méquillet (sous-lieutenant à la 6e compagnie en 1791), sous-lieutenant Joseph Boissard (à ce grade mais à la 4e compagnie en 1791).

8e compagnie : capitaine Jean-Baptiste Gagey (lieutenant dans la 2e compagnie en 1791), lieutenant Jean-Jacques Monnier (sous-lieutenant à la 2e compagnie en 1791), sous-lieutenant J. F. Pathon.

Compagnie de canonniers : capitaine P. F. C. Jacquet, lieutenant J. B. Passier, sous-lieutenant E. Prosjean.

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Portraits :

Antoine-François-Raymond Blondeau, chevalier de Dufays, né à Baume-les-Dames, le 7 janvier 1747, entra au service comme volontaire dans l’armée d’Ancien régime (1767), envoyé dans la légion de Saint-Domingue, lieutenant (1769), passa au régiment ci-devant du Cap (1772), volontaire avec permission du ministre de la Guerre, sur le vaisseau La Bretagne, commandé par le comte d’Orvilliers, lieutenant dans le corps des volontaires d’Afrique (1779), il servit au Sénégal, sous le comte de Repentegny, chargé d’une expédition sur le fleuve de Gambie, pour lier des alliances avec les chefs tribaux locaux, capitaine (1783), en retraite pour cause de maladie (1786), chevalier de Saint-Louis (1790), s’enrôla au 2e bataillon du Doubs (9 octobre 1791), élu lieutenant-colonel, général de brigade (25 septembre 1793), il servit à l’armée du Rhin sous Hoche, notamment au déblocus de Landau, à la bataille des lignes de Wissembourg, Geisberg (26 décembre), s’emparant du château de Gleesberg, prenant deux canons, un cheval tué sous lui, commandant des places de Courtrai puis de Mons, enfin de Flessingue, commandant du département du Mont-Terrible, puis des troupes faisant le blocus de la place de Breda (29 janvier 1795), commandant de la place de Legnago, puis de Brescia à l’armée d’Italie (20 juin 1803), officier de la Légion d’honneur (14 juin 1804), ses frères avaient émigré.

Charles-Nicolas Méquillet, naquit à Blamont dans le Doubs le 19 décembre 1728. Fils Aîné du sieur Jean-Nicolas Méquillet ministre luthérien et de Suzanne-Élisabeth Falot sa femme. Enseigne au régiment suisse de La Cour au Chantre (mai 1745), sous-lieutenant puis lieutenant la même année, nommé capitaine-lieutenant (1758). Il fut fait prisonnier par les Anglo-Hanovriens à Warbourg et échangé (31 juillet 1761). Entra au régiment suisse de Jenner, nommé chevalier du Mérite Militaire (mai 1763.) Réformé (1764), il se retira à Bondeval dans le Doubs. Capitaine au 2ème bataillon des volontaires du Doubs (9 octobre 1791). Nommé lieutenant-colonel en premier du 8ème bataillon du Doubs (19 juillet 1792). Il servit dans le pays de Porentruy et il fut envoyé à Délémont (août 1793), puis dans le Haut-Rhin (décembre). Ayant reçu un brevet de général de division, il supposa une erreur et le fit envoyer à son frère et resta à la tête de son bataillon. Xavier Audouin chef de bureau au ministère de la guerre lui écrivit ainsi qu’au général Pichegru, qu’il s’agissait bien de lui et ordre lui fut donné de prendre le commandement de la division de Haguenau (5 mars 1794). Envoyé sur la Lauterbourg, il commanda la division du Moyen-Rhin (8 avril), mais fut destitué selon Georges Six pour les mêmes raisons que son frère, c’est-à-dire nullité et port des épaulettes considérées comme formes de l’Ancien Régime, ce qui augure une autre confusion entre les deux hommes, mais sans certitude (24 juillet). Admis au traitement de réforme avec 3 000 francs (décembre 1798), il fut placé à la retraite comme lieutenant-colonel à compter du 23 septembre 1799, comme n’ayant jamais exercé le commandement de général de division. Il morut à Bondeval dans le Doubs le 4 octobre 1802.

Claude-Ignace-François Michaud, fils d’un greffier et notaire, Claude-François et de Marie-Françoise Pagnier, naquit le 28 octobre 1751, à la Chaux-Neuve dans le Doubs. Entra au service dans le bataillon des chasseurs de Gévaudan, futur 10ème bataillon de chasseurs à pied, compagnie d’Agincourt (1780), congédié (15 septembre 1782), commandant les gardes nationales de La Chaux-Neuve et de Châtel-Blanc (août 1789). S’enrôla comme volontaire au 2ème bataillon du Doubs, élu capitaine en second (9 octobre 1791), lieutenant-colonel en second (29 décembre), il servit à l’armée du Rhin (1792 à 1795). Commandant temporaire à Delémont (10 octobre 1792), puis ensuite à Porentruy dont il détermina la réunion à la France (5 mai 1793). Il fut fait général de brigade (19 mai), s’empara de la forêt de Bienwald et participa à l’attaque du camp de Nothweiler (12 septembre), sous le général Dubois, aile droite de l’armée du Rhin. Nommé général de division (22 septembre), il défendit le Geisberg lors de la perte des lignes de Wissembourg (13 octobre). Commandant l’aile droite de l’armée à la place de Dubois (novembre), commandant en chef provisoire de l’armée du Rhin (janvier 1794). Il s’empara du Fort Vauban et fut vainqueur à Schifferstadt (23 mai), puis à Offenbach, (3 juillet). Nommé commandant en chef de l’armée de Moselle (7 juillet), il fut vainqueur à Platzberg (14 juillet), puis s’empara de Worms, d’Alzey, d’Oppenheim, de Neustadt, de Kaiserslautern, de Frankenthal et enfin de Mannheim (25 décembre). Blessé au genou gauche, au siège de Mayence, fracture qui l’empêcha de garder son commandement, il fut envoyé dans le département de la Marne et ne retrouva un commandement qu’en 1796. Il fut alors envoyé à l’armée de Sambre-et-Meuse, mais mis en réforme (février 1797). Commandant la 13ème division militaire de Rennes (12 octobre), il fut ensuite général en chef par intérim de l’armée d’Angleterre (1799). Il avait comme il le dit lui-même : « quitté momentanément la réserve pour remplacer au commandement de l’avant-garde le général Delmas malade et fut cité avantageusement dans le rapport du général en chef Brune ». Il fut en effet chargé de bloquer le fort de Savone (10 juin 1800), puis commandant l’aile droite de l’armée d’Italie sous Masséna (juillet), il passa au commandement de la réserve sous Brune. Il bloqua ensuite la place de Mantoue. Nommé inspecteur général d’infanterie (février 1802), commandant en chef de l’armée de Hollande à la place de Marmont (1805), commandant l’avant-garde de l’armée du Nord sous le roi Louis de Hollande (septembre 1806). Il commanda une division à la Grande Armée au 8ème corps du maréchal Mortier (novembre). Gouverneur des villes hanséatiques à Hambourg (novembre 1806 jusqu’en 1813), il commanda la 1ère division du 10e corps du maréchal Lefebvre (21 mars 1807). Inspecteur général des dépôts des corps de la Grande Armée à Dantzig (30 mai), puis de la ville de Berlin par intérim. Nommé commandant des troupes bavaroises et wurtembergeoises (septembre), gouverneur de la citadelle de Magdebourg (janvier 1808), puis baron d’Empire. Il mit en déroute le major Ferdinand von Schill, qui s’était révolté et avait formé un corps français menant des actions militaires contre les Français (7 mai 1809). Il occupa une place d’inspecteur d’infanterie (avril 1813), après son remplacement par Haxo. Fait chevalier de Saint-Louis (1er juin 1814), puis grand officier de la Légion d’honneur (août), il fut mis en non activité (septembre), puis admis en retraite (24 décembre). Il fut placé aux cadres de la réserve (7 février 1831), et admis de nouveau à la retraite (5 avril 1832). Maire de la commune de Luzancy (1817-1824). Il mourut le 19 septembre 1835, à Luzancy près de la Ferté-sous-Jouarre, dans la Seine-et-Marne.

Article de Laurent Brayard

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1 Belhomme, Histoire de l’Infanterie en France, tomes 3 et 4.

2 Commandant Dumont, Les volontaires nationaux de 1791, revue du 23 août 1791, page 87.

3 Journal Militaire de 1792.

4 Journal Militaire de 1792, p. 382.

5 Commandant Dumont, Les volontaires nationaux de 1791, revue du 23 août 1791, page 87.

6 Journal Militaire de 1793.

7 Commandant Dumont, Les volontaires nationaux de 1791, revue du 23 août 1791, page 87.

8 Commandant Dumont, Les volontaires nationaux de 1791, revue du 23 août 1791, page 87.

9 Louis Susane, Histoire de l’ancienne infanterie française.

10 Commandant Dumont, Les volontaires nationaux de 1791, revue du 23 août 1791, page 87.

11 Commandant Dumont, Les volontaires nationaux de 1791, revue du 23 août 1791, page 86.

12 Commandant Dumont, Les volontaires nationaux de 1791, revue du 23 août 1791, page 87.