10e bataillon des fédérés

Date de formation : selon Belhomme, il fut formé le 2 août 17921.

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Historique :

1792 :

En octobre, il faisait partie des troupes d’invasion de la Belgique sous les ordres du général Dumouriez (armée du Nord) colonne du général Égalité (duc de Chartres).

1793 :

En janvier, il était en garnison à Avesnes. Sa compagnie de canonniers partit de Paris, pour se rendre à Avesnes (12 février).

Embrigadement/amalgame :

1ère formation :

La 21ème demi-brigade légère de première formation fut formée le 1er avril 1794, à Tupigny, selon Belhomme. Elle comprenait le 21ème bataillon de chasseurs, et les 10ème et 17ème bataillons de fédérés.

2e formation :

Elle fut versée dans les rangs de la 2e demi-brigade légère de seconde formation2.

Portraits :

Pierre-Jean-Baptiste-Martin Desargus, originaire d’Amiens, âgé de 15 ans au moment de son enrôlement dans le 2ème bataillon de Paris, le 20 juillet 1791. Habillé, équipé et armé aux frais de son père, passé au 10ème bataillon des Fédérés le 17 septembre 1792. Lieutenant de canonniers en 1794. Capitaine à la 17ème demi-brigade de ligne, nommé sur le champ de bataille de La Trebbia (1799), adjoint aux états-majors (1800), colonel du 20ème régiment de dragons (1811), chevalier de Saint-Louis (1814), colonel de gendarmerie (1817), maréchal de camp honoraire (18 mai 1824), et retraité. Colonel commandant le département des Côtes du Nord (1830), chevalier de la Légion d’honneur (1837), à nouveau retraité (1839) mourut le 11 avril 1851, baron de l’Empire.

Louis-Jean Poudavigne, originaire de Paris, volontaire à 17 ans, au 1er bataillon de Paris (21 juillet 1791), sous-lieutenant au 10e bataillon des Fédérés (2 août 1792), lieutenant (1795), lieutenant de canonniers vétérans (1796), adjudant de place à Rennes (avril 1799), lieutenant au 1er bataillon auxiliaire de l’Orne (octobre 1799), passé à la 2e demi-brigade légère de seconde formation (1800), capitaine (1805), capitaine de la vieille garde aux fusiliers-chasseurs de la garde impériale et chevalier de la Légion d’honneur (1807), chevalier de l’Empire (1810), officier de la Légion d’Honneur (1813), rang de chef de bataillon aux flanqueurs-chasseurs de la garde impériale (janvier 1814), en demi-solde (octobre), commandant la 4e légion des gardes nationales d’élite de la Marne (mai-juillet 1815), chevalier de Saint-Louis (1818), lieutenant-colonel de la 2e légion départementale de la Manche (1819), en congé illimité (1820), retraité (121), rappelé à l’activité (septembre 1830), colonel du 41e de ligne (décembre), il fut blessé à Namur, Landrecies, Belem, Krasnoë (1812) et Paris (1814), retraité (1832), il mourut le 30 juillet 1839

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Article de Laurent Brayard

1 Belhomme, Histoire de l’Infanterie en France.

2 Champeaux, État militaire de la République française en l’an douze, 4e partie, p. 163.