7e bataillon des Bouches-du-Rhône

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7ème bataillon des Bouches-du-Rhône ou 7ème de la légion marseillaise :

 

Date de formation : Selon Belhomme, il fut formé le 23 septembre 1792, le 26 septembre selon d’autres sources.

Historique :

1792 :

D’après Didier Davin, le bataillon quitta Marseille pour Toulon dès le 26 septembre, 60 volontaires d’Aubagne le rejoignirent portant son effectif à près de 900 hommes. Le comportement des volontaires dans cette ville contraignit la municipalité à demander son départ pour Sollies. Le chef de bataillon, Pourcelly fit pourtant dégrader et chasser les coupables. D’après Didier Davin, il semble que les vieilles rivalités entre les deux villes aient joué dans cette affaire. Le 1er novembre, le bataillon se trouvait à l’armée d’Italie, dans la 1ère division du général Dagobert, 1ère brigade[1].

1793 :

Nous le retrouvons en janvier, se trouvant alors à Nice. Le 5 mars, le bataillon était toujours dans cette ville dans les troupes de réserve de l’armée d’Italie, avec un effectif de 705 hommes[2].

Embrigadement/amalgame :

1ère formation :

La 100ème demi-brigade de bataille fut formée selon Belhomme le 24 novembre 1793, à Lovenza, mais selon Susanne le 4 décembre 1793. Elle se composait du 2ème bataillon du 50ème régiment d’infanterie, du 7ème des Bouches-du-Rhône, du bataillon de Tarascon (1er bataillon de Tarascon d’après Bertaud et Roucaud[3]).

2ème formation :

Le 21 mars 1796, la 100ème de bataille devint à l’armée d’Italie, la 45ème demi-brigade de ligne.

Article de Laurent B. et Didier Davin

sehri

[1] A. Chuquet, Dagobert, p. 438-440.

[2] Ordre de bataille de la collection Nafziger, armée française d’Italie, le 5 mars 1793.

[3] Bertaud et Roucaud, Inventaire des registres matricules des demi-brigades de bataille, série 17 YC, archives de Vincennes.