1er bataillon de l’Eure

Date de formation : il fut formé selon Belhomme, le 12 septembre 17911. La date est confirmée par le commandant Dumont.

bataillon-de-volontaires-nationaux

Formation :

Il fut formé avec des volontaires des districts des Andelys, d’Évreux, de Louviers et de Verneuil. Les hommes furent rassemblés à Évreux, le 10 septembre, puis formés en compagnies puis en bataillon. Il fut passé en revue par le maréchal de camp La Valette, et d’un commissaire des guerres. Les dames d’Évreux avaient offert un drapeau à cette occasion

Historique :

1791 :

Il fut mis en route pour Pont-Audemer (15 septembre), où il s’occupa de se procurer le complet de son équipement et habillement, il y passa tout l’hiver et le lieutenant-colonel Le Bugle de l’Orne écrivit au directoire du département (19 septembre) :

« un grand nombre de soldats n’a point d’habit et ne porte qu’une veste ou camisole d’été qui ne va plus être de saison. Tel autre n’a que des guenilles sur le corps et ne peut rester ainsi, 60 à 80 hommes n’ont point de souliers, il leur en faut provisoirement et dans l’instant »2.

1792 :

Le 1er janvier, il était toujours en garnison à Pont-Audemer3. Il n’était toujours pas équipé et habillé, malgré que petit à petit en passant des marchés locaux avec des cordonniers et des tailleurs, il avait toutefois progressé. Cependant, en février, il n’était toujours pas équipé complètement. Il se mit en route (22 mai), passa par Bayeux (29 mai), Hesdin et Saint-Pol pour se rendre à Arras où il arriva (12 ou 13 juin). Il fut envoyé à Lille (15 juin), puis à la place forte du Quesnoy (16 juin), envoyant ses grenadiers qui servirent bientôt à la prise de Courtrai (18 juin), il dépendait alors de l’armée du Nord du maréchal Luckner. Il était dans la colonne du centre, 3ème division d’infanterie, 5ème brigade de la division de l’armée du Nord sous le commandement du maréchal de camp Duchastelet (25 juin). Il campa ensuite à Famars, puis au camp de Maulde (10 juillet), ayant 250 hommes à son dépôt installé à Lille, puis servit à l’affaire du 31 août. Il fut renvoyé à Lille pour en renforcer la garnison (11 septembre), il participa à la défense de la ville contre les Autrichiens (jusqu’au 6 octobre). Il entra ensuite en campagne en Belgique, faisant partie de la division de gauche commandée par le général Miranda, 6e brigade d’infanterie (24 octobre, armée d’invasion de la Belgique)4. Il passa dans le corps de bataille du général Duval (14 novembre, 5ème brigade). Il cantonna à Anvers (novembre), puis passa à Tongres sous les ordres du général Champmorin (décembre).

1793 :

En janvier, le bataillon se trouvait à Anvers5, mais en réalité à Hans-le-Romain, fort de 439 hommes, puis passa seulement à Anvers (février). Il servit au siège de Venloo, le bataillon faisait partie de l’armée de Hollande du général Dumouriez, division de gauche du général Leclerc, fort d’un effectif de 500 hommes (1er mars)6. Il se replia avec l’armée, dirigé sur Cassel, participant à la prise de Furnes (31 mai), général Stettenhofen, puis cantonna à Aires (1er juillet), à Castres (15 juillet), puis à Cassel (30 juillet). Il se dirigea sur Hardifort (5 septembre), participa à la prise d’Herzeele et de Bambecke (6 septembre), puis à la bataille d’Hondschoote (6-8 septembre). Il campa à Roeux (8 septembre), à Arieux après la reprise de Marchiennes (octobre), et pris ses quartiers d’hiver à Gouy-sur-Bellonne (décembre), fort de 685 hommes.

1794 :

Le bataillon fut passé en revue à Fleckers, ayant reçu l’apport de 288 réquisitionnaires du 1er bataillon du district de Mantes (6 janvier 1794)7. Il fut envoyé à Estrées (6 février), à Tortequenne (14 février), à Gouy (20 mars), puis participa au siège de la place de l’Écluse. Il passa dans la division Pierquin (19 avril), camp d’Arieux et fut félicité par le général Kléber suite au combat au nord de Charleroi où il s’illustra (19 juin), quelques jours avant la grande bataille de Fleurus. Il passa alors à l’armée de Sambre-et-Meuse, faisant le siège de Landrecies qui fut reprise (16 juillet), puis de Valenciennes (27 août). Il cantonnait à Kornélimunster, division Hacquin et fort de 915 hommes (15 septembre), puis bivouaqua au bois de Breuil près de Cologne (17 octobre) à Wesseling (10 novembre), sur le Rhin, puis à Neuss (20 novembre). Il envoya au Comité de Salut Public les notes des officiers, de la place de Verviers où il prit ses quartiers d’hiver (22 décembre).

1795 :

Il servait à l’armée de Sambre et Meuse, cantonnant à Saint-Hubert (1er janvier), à Sittard fort de 782 hommes (29 janvier), puis à Langlanten (15 mars), à Lauck près de Crevelt (17 mars), à Cologne (30 mars), à Andernach (14 avril), et bivouaqua en avant de Kerlich (mai-juin). Il resta un moment à Rodkirchen (28 juillet), puis cantonna sur le Rhin (août), son dépôt étant à Cambrai.

1796 :

Certainement l’un des derniers survivants de la levée non encore amalgamé, surtout pour un bataillon de 1791, il fut finalement amalgamé, le 15 février, son dépôt intégrant la nouvelle unité à Maestricht, le 14 avril.

Embrigadement/amalgame :

1ère formation :

Néant.

2ème formation :

D’après Belhomme et le commandant Dumont, la 96ème demi-brigade de ligne fut formée le 14 février 1796, à Neuss, avec la 66ème demi-brigade de bataille et le 1er bataillon de l’Eure.

Document, transmis par Didier Davin : Extrait du registre des délibérations du 1er bataillon de l’Eure, camp Castres, séance du vendredi 2 août 1793, l’an II de la République française une et indivisible.

« Législateurs, pourriez-vous voir sans indignation de vils intrigants, d’infâmes dénonciateurs, s’efforcer de répandre le poison de la calomnie sur un bataillon dont la conduite vraiment patriote n’a jamais dérogé aux principes révolutionnaires. Le 1er bataillon de l’Eure, sensible aux bruits que des malveillants répandent sourdement contre lui, vient solliciter des sénateurs de l’État la justice qui lui est due. Longtemps victime des intrigants ministériels, ce bataillon, lors de sa formation, attendit vainement des habits pendant six mois ; malgré son extrême nudité, les administrateurs du Calvados l’employèrent à garder les côtes, pour arrêter la fraude qui se faisait de ces côtés avec tant d’acharnement qu’elle eut, en peu de temps, anéanti les ressources de la chose publique, et certes l’administration du Calvados n’eut qu’à se louer du zèle et de l’intégrité des volontaires qui le composent. Depuis, sous les ordres de tous les généraux qui ont successivement commandé l’arme du Nord, ce bataillon ne s’est écarté du sentier du patriotisme. Dans la Belgique, ce fut lui que le général Labourdonnaye choisit pour aller planter à Bruges et dans ses environs l’arbre de la liberté ; le rapport qui en fut fait alors à l’Assemblée prouve le zèle et l’activité qu’il mit remplir cette mission patriotique. Dans la Belgique, pays de Liège, Julliers et Gueldre prussienne, sa conduite fut toujours la même, dans les batailles des 18, 20 et 22 mars dernier, le grand nombre d’hommes qu’il laissa sur le champ de bataille est une marque certaine de la bravoure avec laquelle il se battit. Le 18, un de ses chefs perdit la vie en combattant courageusement, nous en attestons le général Champmorin, dans la division duquel nous nous trouvions alors, il saura nous rendre justice. Dans la retraite des Pays-Bas, fidèle ses principes, il sut, malgré toute l’amitié que lui portait le traître Dumouriez, et les ordres qu’il en reçut, résister ses insinuations perfides et vint se ranger, à Valenciennes, sous les ordres de Dampierre et des députés de la Convention. Nous pouvons aussi, législateurs, nous compter parmi les défenseurs de Lille ; nous avons su braver les bombes et les boulets autrichiens. Et, c’est sur ce bataillon qu’on voudrait jeter aujourd’hui un vernis défavorable. C’est ce même bataillon qu’on a !a noirceur de supposer des intentions perfides ; mais non, qu’ils tremblent les traîtres qui cherchent abattre notre courage, abâtardir notre énergie ; qu’ils craignent de se démasquer, nous les confondrons, nous saurons étouffer jusqu’au moindre bruit qui viendrait ternir la pureté de notre civisme, persuadés que c’est d’un bruit léger d’abord que naît ensuite la calomnie la plus atroce, quand on n’a pas eu la prudence de s’y opposer de bonne heure. Que peut-on, en effet, arguer contre nous, qu’avons-nous fait qui ne dénote de vrais défenseurs de la République ? On nous accuse d’avoir à notre tête le frère de l’ex-député Buzot qui attisa au sein de notre département le feu de la guerre civile ; mais, législateurs, les fautes ne sont-elles pas personnelles ? Quelle influence peut avoir sur le 1er bataillon de l’Eure et sur son chef, la conduite de cet ex-député, si cet officier s’est toujours conduit en vrai défenseur de la République ! II n’existe pas un de nous qui n’ait envisagé avec horreur les troubles excités dans nos foyers par les agents du fédéralisme ; pas un de nous qui n’est marché pour écraser ce noyau d’une nouvelle guerre civile, qui n’eut dirigé contre les rebelles les armes qu’il a reçues des mains de la patrie. Dans ces moments de troubles qui agitaient le berceau de la République, tous les yeux se sont portés sur Buzot, notre chef ; malgré notre surveillance active, nous n’avons jamais aperçu en lui rien qui n’est pour but le patriotisme le plus pur, le maintien de la République une et indivisible ».

sehri

État des cadres à la formation du bataillon, revue du 12 septembre 17918

État-major :

Lieutenant-colonel Simon-Louis Le Bugle de l’Orme, de Dreux, 40 ans,

Lieutenance-colonelle en seconde vacante,

Quartier-maître trésorier François-Armand Lolliot, d’Évreux, 21 ans,

Adjudant-major Isidore Collin, d’Étain dans la Meuse, 26 ans,

Adjudant sous-officier Augustin Rafron, d’Évreux, 29 ans,

Chirurgien-major Esprit-Pierre Duval, de Pont-Audemer.

Compagnie de grenadiers : capitaine Charles-Auguste Branchard, d’Évreux, 31 ans, lieutenant Charles-Louis Duwarnet, d’Évreux, 22 ans, sous-lieutenant Louis-Vincent Jardin, de Montfort-l’Amaury, 24 ans.

1ère compagnie (de Vernon) : capitaine Pierre-Philippe Conard, de Paris, 48 ans, lieutenant Jean-Jacques-Pascal Granier, de Vernon, 57 ans, sous-lieutenant Adrien Le Cellier, de Bois-Jérôme-Saint-Ouen, 23 ans.

2e compagnie (de Verneuil) : capitaine Charles-Gabriel Louvel, de La Ferrière-sur-Risle, lieutenant Pierre Delorme, de Condé-sur-Iton, 38 ans, sous-lieutenant Gabriel Losset, de Bourth.

3e compagnie (d’Évreux) : capitaine Jean-Baptiste Grulé, de Rouen, lieutenant Grecourt, d’Évreux, sous-lieutenant Charles-Michel-François Dubosc, de Pont-de-l’Arche, 20 ans.

4e compagnie (d’Évreux) : Charlemagne-Adrien Buzot, d’Évreux, 29 as, lieutenant Michel Masse, d’Évreux, 28 ans, sous-lieutenant Pierre-Paul Chapelain, d’Évreux, 29 ans.

5e compagnie (de Louviers) : capitaine Charles-François Le Mercier, de Louviers, 26 ans, lieutenant Noël-Louis Ancel, de Louviers, 19 ans, sous-lieutenant Ovide Bethencourt, de Louviers, 24 ans.

6e compagnie (des Andelys) : capitaine Jean-Baptiste Moulin, des Andelys, 65 ans, lieutenant Nicolas-Abraham Thuilier, des Andelys, 19 ans, sous-lieutenant Jean-François-Dominique Leroux, des Andelys, 27 ans.

7e compagnie (d’Évreux), capitaine Jacques-François Aubertin, d’Évreux, 58 ans, lieutenant Charles Coulon, sous-lieutenant Louis Lemaitre, d’Evreux, 29 ans.

8e compagnie (de Verneuil) : capitaine Guillaume-Jacques Vaucanu, de Verneuil, 19 ans, lieutenant Jacques-Nicolas Lacour, de Verneuil, 31 ans, sous-lieutenant Nicolas-Noël Gueurel, de Verneuil, 20 ans.

sehri

État des cadres au moment de l’amalgame9

État-major : chef de brigade Noël-Louis Ancel (lieutenant à la 5e compagnie en 1791), quartier-maître trésorier A. Bataille, adjudant-major J. Gosse, chirurgien-major Esprit-Pierre Duval (déjà à ce poste en 1791), adjudant sous-officier G. Damesy.

Compagnie de grenadiers : capitaine Charles-Louis Duwarnet (à cet compagnie au grade de lieutenant en 1791), lieutenant Louis-Vincent Jardin (à cette compagnie au grade de sous-lieutenant en 1791), sous-lieutenance vacante.

1ère compagnie : capitaine Augustin Rafron (adjudant sous-officier au bataillon en 1791), lieutenant Adrien Le Cellier (à cette compagnie au grade de sous-lieutenant en 1791), sous-lieutenance vacante.

2e compagnie : capitaine Jean-François-Dominique Leroux (sous-lieutenant à la 6e compagnie en 1791), lieutenant R. Langlois, sous-lieutenant N. Dumoutier.

3e compagnie : capitaine Jean-Louis Martigny, lieutenant Charles-Michel-François Dubosc (sous-lieutenant à la compagnie en 1791), sous-lieutenant R. Duvaltier.

4e compagnie : capitaine Michel Masse (lieutenant à la compagnie en 1791), lieutenance vacante, sous-lieutenant A. Cadot.

5e compagnie : capitaine J. E. M. Philippe, lieutenant Ovide Bethencourt sous-lieutenant à la compagnie en 1791), sous-lieutenant P. Leveneur.

6e compagnie : capitaine Jean-Baptiste Moulin (déjà à ce poste en 1791), Pierre-Paul lieutenant Chapelain (sous-lieutenant à la 4e compagnie en 1791), sous-lieutenant G. Dubuisson.

7e compagnie : capitaine Louis Lemaître (sous-lieutenant dans la compagnie en 1791),, lieutenant T. Touzey, sous-lieutenant R. Gaudin.

8e compagnie : capitaine P. Delorme, lieutenant J. L. M. Oury, sous-lieutenant N. Follet.

sehri

Portraits :

François-Séverin Marceau-Desgraviers, né à Chartres en mars 1769. Soldat au régiment d’Angoumois (1785). Entra dans la garde nationale parisienne (juillet 1789). Elu capitaine de la 2ème compagnie du 1er bataillon d’Eure-et-Loir (6 novembre 1791), adjudant-major (1er décembre), lieutenant-colonel en second (25 mars 1792). Il servit au siège de Verdun et porta au roi de Prusse la capitulation de la place (2 septembre). Il passa sur sa demande dans les cuirassiers légers de la légion germanique (4 septembre). Il servit en Vendée, passa capitaine au 19ème régiment de chasseurs à cheval (1er mai 1793). Il sauva le représentant du peuple Bourbotte des rebelles lors du désastre de Saumur (10 juin). La Convention déclara dès le 13 juin qu’il avait bien mérité de la Patrie. Il servit à la division de Luçon sous le général Lecomte et signala à la bataille de Luçon (14 août), puis à celle de Chatonnay (5 septembre). Adjudant-général puis général de Brigade (16 octobre) après sa belle conduite à la bataille de la Tremblaye. Il contribua grandement à la victoire de Cholet (17 octobre) puis il fut promu général de division (10 novembre). Il poursuivit les Vendéens sans relâche, combattit à Antrain (18 novembre). Il fut nommé à titre provisoire commandant de l’armée de l’Ouest (27 novembre). Il fut vainqueur à la bataille du Mans (13 décembre), puis à Savenay (23 décembre). Dès le 25 décembre, malade et écœuré par les massacres, il quitta son commandement et obtînt un congé (30 décembre). Il demanda expressément à servir aux frontières et il fut envoyé à l’armée des Ardennes (avril 1794). Il commanda une nouvelle division créée le 8 mai puis passa à l’armée de Sambre et Meuse. Il prit Thuin (10 mai) puis commanda l’avant-garde de l’armée des Ardennes (27 mai). Commandant deux divisions, Mayer et Marceau (juin) il commanda l’extrême droite des forces républicaines à la bataille de Fleurus. Armée de Sambre-et-Meuse, commandant de division, il servit à la bataille de l’Ourthe (2 octobre). Servit au blocus de Mayence sous Michaud (avril 1795). Il assiégea Ehrenbreistein (septembre) et repassa le Rhin. Il se défendit à Neuwied (18 octobre), s’empara des gorges de Stromberg (10 novembre). Accablé par les Autrichiens, cerné, il se fit jour par la force et rejoignit les Français (7 décembre). Il fut encore vainqueur à Soultzbach (17 décembre) et signa un armistice avec le général autrichien Kray (31 décembre). Commanda les trois divisions de l’aile gauche de l’armée de Sambre et Meuse et surveilla le Rhin (août 1796) avec quatre divisions. Il s’empara le 29 juillet du fort de Koenigstein et couvrit la retraite de l’armée, il combattit à Limburg (16 septembre), à Freylingen le 18 et arrêta l’ennemi à Altenkirchen, c’est là le 19 septembre, qu’un chasseur tyrolien le blessa au côté gauche d’une balle. Porté chez le commandant prussien de la ville, il agonisa et mourut à 3 heures du matin, le 21 septembre. Il fut inhumé à Petersberg et honoré par ses ennemis. A l’anniversaire de sa mort, il fut incinéré et ses cendres recueillies et placées dans une urne déposée dans un tombeau en forme de pyramide élevé selon les plans du général Kléber, il était le fils du procureur du bailliage de Chartres.

Philippe-Auguste Moncomble, originaire d’Andely dans l’Eure, né en 1768, volontaire au 1er bataillon de l’Eure (1791), passa au régiment de Bruges (1793).

sehri

Article de Laurent Brayard et Didier Davin

1 Belhomme, Histoire de l’Infanterie en France, tomes 3 et 4.

2 Didier Davin, notes qu’il a fait parvenir à la SEHRI via le forum de l’association.

3 Journal Militaire de 1792.

4 Eugène Cruyplants, La Belgique sous la domination française (1792-1815), 1912, p. 304.

5 Journal Militaire de 1793.

6 Ordre de bataille de la collection Nafziger, Armée de Hollande, 1er mars 1793.

7 Commandant Dumont, Les bataillons de volontaires nationaux de 1791, page 97.

8 Commandant Dumont, Les bataillons de volontaires nationaux de 1791, page 96.

9 Commandant Dumont, Les bataillons de volontaires nationaux de 1791, page 97.