6ème bataillon de l’Aude :
Date de formation : Selon Belhomme, il fut formé le 27 mars 1793[1].
Historique :
1793 :
Le 1er septembre, l’unité servait à l’armée des Pyrénées-Orientales, au camp de Salces[2]. Présent le 28 septembre, à l’armée des Pyrénées-Orientales, parmi les troupes du camp de la Union[3].
1794 :
Le 19 avril, le bataillon servait à l’armée des Pyrénées-Orientales dans la division de gauche à Ortaffa[4]. En novembre, le bataillon se trouvait à l’armée des Pyrénées-Orientales, dans les rangs de la brigade Causse : avec le 1er bataillon du 79ème régiment d’infanterie, le 7ème régiment d’infanterie, le 4ème de la Haute-Garonne, le 2ème de l’Ardèche, et le 1er des Côtes-Maritimes[5].
Embrigadement/amalgame :
1ère formation :
La 8ème demi-brigade provisoire aussi appelée 1ère demi-brigade de l’Aude fut formée à Figuière, le 17 juin 1795, avec les 4ème, 6ème et 8ème bataillons de l’Aude.
2ème formation :
Elle fut versée dans les rangs de la 4e demi-brigade de ligne en seconde formation[6].
Portrait :
Louis Méjan, futur colonel du 31ème léger, capitaine de grenadiers au 6ème bataillon des volontaires de l’Aude (mars 1793), nommé chef de bataillon des braconniers-montagnards par le général Flers (5 juillet), les braconniers-montagnards furent d’après une correspondance du général Dagobert du 21 août 1793 transférés de la montagne de Mosset au Mont Libre. Méjan (et ses braconniers-montagnards) se fit remarquer à la 1ère bataille du Boulou, où il monta à l’assaut parmi les premiers (15 octobre), chef de brigade de la 1ère demi-brigade d’éclaireurs sur proposition du général Pérignon (23 février 1795), puis de la 10ème demi-brigade provisoire à l’armée des Pyrénées-Orientales (30 juillet 1795).
Article de Laurent B.
[1] Belhomme, Histoire de l’Infanterie en France, tome 3 et 4.
[2] Ordre de bataille de la collection Nafziger, armée des Pyrénées-Orientales, 1er septembre 1793.
[3] Chuquet, Dagobert, p. 450 et 451.
[4] Chuquet, Dugommier.
[5] Chuquet, Dugommier.
[6] Champeaux, Etat militaire de la République française pour l’an douze, dédié au Premier Consul d’après son autorisation, 4e partie, p. 150.