9ème bataillon de l’Aude ou Légion des braconniers-montagnards :
Date de formation : Selon Belhomme, il fut formé le 10 juillet 1793[1].
Formation :
Jacques Estrampes : le problème du 9ème bataillon de l’Aude. Il est avéré que 3 ou 4 compagnies ont existées, nous les trouvons en août 1793 à Narbonne. Parfois le 9ème semble s’apparenter aux chasseurs-braconniers, parfois s’en distinguer. Mais il semble pourtant clair, qu’un 9ème bataillon en tant que tel n’a pu être levé à cause des troubles que le recrutement a suscité. L’hypothèse la plus probable est que le 9e bataillon de l’Aude fut en fait la Légion des braconniers-montagnards.
Historique :
1793 :
Le 1er septembre, le bataillon servait à l’armée des Pyrénées-Orientales, en garnison dans la citadelle de Perpignan[2]. Il en sortit pour se rendre au camp de la Union, où il prit la place du 7ème bataillon de l’Aude, qui vint prendre la sienne à Perpignan (27 septembre)[3].
1794 :
Le 19 avril, l’unité était à l’armée des Pyrénées-Orientales dans la division du centre à Bages[4]. En novembre, l’unité faisait partie de l’armée des Pyrénées-Orientales, brigade Chabert avec le bataillon des braconniers-montagnards, le 5ème de l’Ardèche, le 2ème des Côtes-Maritimes, le 6ème de l’Hérault, et le 4ème de l’Ariège[5].
Embrigadement/amalgame :
2e formation :
La 9ème demi-brigade provisoire aussi appelée 2ème demi-brigade de l’Aude fut formée le 24 juin 1795, à Figuière, selon Belhomme. Elle se composait des 5ème, 7ème et 9ème bataillons de l’Aude. Elle fut versée dans les rangs de la 4e demi-brigade de ligne en seconde formation[6].
Article de Jacques Estrampes et de Laurent B., dessin de Didier Davin
[1] Belhomme, Histoire de l’Infanterie en France, tome 3 et 4.
[2] Ordre de bataille de la collection Nafziger, armée des Pyrénées-Orientales, 1er septembre 1793.
[3] Chuquet, Dagobert, p. 450 et 451.
[4] Chuquet, Dugommier.
[5] Chuquet, Dugommier.
[6] Champeaux, Etat militaire de la République française pour l’an douze, dédié au Premier Consul d’après son autorisation, 4e partie, p. 150.