12e bataillon de la Haute-Saône

Date de formation : Selon Belhomme, il fut formé le 26 septembre 1792¹.

Formation : « Dans le bataillon de volontaires qu’on fait, à la même date à Châlons, il se serait trouvé beaucoup d’enfants, de vieillards et de malingres et certains bataillons, comme le 12^e de Haute-Saône, auraient été composés pour un tiers, d’enfants de treize à quatorze ans »². Ce rapport du capitaine Motrué, commandant les postes du Rhin aux environs de Fort-Louis, dénonçait aussi le fait que dans trois compagnies du bataillon, il n’y avait pas 25 hommes en état de servir, avec seulement 25 fusils³.

Historique :

1792 :

Selon un rapport du capitaine Motrué, commandant les postes du Rhin, le 12^e de Haute-Saône aurait été composé pour un tiers d’enfants de treize à quatorze ans⁴. Émile Cère confirme cette information : « Le capitaine Motrué commandant les postes du Rhin aux environs de Fort-Louis, écrit que le tiers du 12^ème bataillon de la Haute-Savoie était composé d’enfants de 13 à 14 ans »⁵.

1793 :

Il servait à l’armée du Rhin. Il participa à l’héroïque défense de la ville de Mayence, et il fut englobé lors de la capitulation dans la promesse de ne pas servir contre les coalisés avant une année. Il fut envoyé en Vendée avec l’armée de Mayence, où il se trouvait dans la division du général Beaupuy (29 septembre). Il était fort de 278 hommes pour 7 compagnies.

1794 :

La 8^ème compagnie du bataillon entra en mai 1794, dans la composition du 15^ème bis autre bataillon de chasseurs qui forma au premier amalgame la 15^ème bis demi-brigade légère.

Embrigadement/amalgame :

1^ère formation :

Néant.

2^ème formation :

D’après Belhomme, la 28^ème demi-brigade légère de seconde formation fut formée à Nantes, le 29 mai 1797, avec les demi-brigades de l’Ardèche, du Gers et Bayonne, du Gers et Gironde, de Gironde, des 1^er et 2^ème bataillons d’infanterie légère de l’Ouest, du 1^er bis bataillon de Paris, du 2^ème bataillon de Saint-Amand (Nord), du bataillon de Chinon (Indre-et-Loire), du 4^ème de Maine-et-Loire, du 5^ème de la Charente-Inférieure, du 14^ème bataillon de la Formation d’Orléans, du 12^ème de la Haute-Saône et du 1^er bis de Maine-et-Loire.

Article de Laurent Brayard

1 Belhomme, Histoire de l’Infanterie en France, tomes 3 et 4.

2Rapport du capitaine Motrué, commandant les postes du Rhin, 25 novembre 1792, selon Les volontaires de Camille Rousset, p. 127.

3 Camille Rousset, Les volontaires, 1791-1794, page 127.

4 Petigny, Un bataillon de volontaires du Maine et Loire, le 3^e du Maine et Loire, 1908, p. 11.

5 Émile Cère, Les petits patriotes, page 120, qui sans doute fait une erreur entre Haute-Saône et Haute-Savoie, ce dernier département n’ayant pas existé sous la Révolution.