Bataillon de réquisitionnaires de Gray :
Date de formation : bataillon de la levée en masse d’août 1793.
Historique :
Signalé par Georges Six dans sa fiche biographique du général Courtot, dans son fameux Dictionnaire des généraux et amiraux de la Révolution et de l’Empire.
Portrait :
Pierre-Antoine Courtot, né le 20 novembre 1760, à Châtenois dans le territoire de Belfort. Soldat au régiment ci-devant de Rohan-Soubise (1778), obtînt son congé (1783). Capitaine d’artillerie dans la garde nationale de Strasbourg (1789), volontaire au 7ème bataillon du Bas-Rhin (13 octobre 1792), lieutenant-colonel du bataillon (1er novembre), il servit à l’armée du Rhin entre 1792 et 1795. Chef de brigade commandant une demi-brigade formée du 7ème bataillon du Bas-Rhin, le 2ème bataillon de Besançon et le bataillon des Réquisitionnaires de Gray (24 septembre 1793). Nommé général de brigade (2 novembre), il servit à la division Desaix et fut blessé à la figure à l’affaire de Gambsheim (1er décembre). Nommé général de division (avril 1794), puis chef d’État-major de l’armée du Rhin (juillet), il commanda ensuite à l’armée de Rhin et Moselle, la 8ème division sous Gouvion Saint-Cyr, au blocus de Mayence (octobre 1795). Il fut mis en déroute et et battit en retraite sur Landau (29 octobre), et suspendu de ses fonctions par le général Pichegru. Mis en jugement pour avoir abandonné sa division après le perte des lignes de Mayence (4 janvier 1796), il fut condamné par contumace par jugement du tribunal militaire d’Haguenau à trois mois de prison (4 mars). Le jugement fut annulé par le Conseil de guerre permanent de la 5ème division militaire (2 février 1798), et Courtot fut rendu à ses fonctions, mais fut arrêté très peu de temps après comme prévenu de complicité avec Pichegru, puis finalement remis en liberté (avril 1799). Admis au traitement de réforme (juin 1800), puis à la retraite (juin 1811), il mourut à Strasbourg le 2 janvier 1829.
Bataillon de réquisitionnaires du district de Jussey :
Date de formation : levée en masse d’août 1793.
Bataillon de réquisitionnaires du district de Luxeuil :
Date de formation : levée en masse d’août 1793.
Bataillon de réquisitionnaires du district de Lure :
Date de formation : levée en masse d’août 1793.
Bataillon de réquisitionnaires du district de Vesoul, ou 13e bataillon du Doubs :
Date de formation : levée en masse d’août 1793.
Historique :
Il fut envoyé à l’armée du Rhin, rejoignant les dépôts de l’armée à Strasbourg. Sous l’égide de l’agent secondaire Vienot, il fut versé dans les rangs du 1er bataillon du Doubs, afin de le renforcer (17 février 1794). Il comprenait alors un effectif de 198 hommes, mais peut-être d’autres hommes furent-ils versés dans d’autres bataillons à renforcer de l’armée du Rhin1.
Bataillon de réquisitionnaires du district de Champlitte :
Date de formation : levée en masse d’août 1793.
Bataillon de réquisitionnaires du district de Montbéliard :
Date de formation : levée en masse d’août 1793.
1er bataillon auxiliaire de la Haute-Saône :
Date de formation : 1799
Historique :
1799 :
Il se trouvait à sa formation dans l’été 1799, en garnison à Vesoul, division Mengaud, brigade Boy, armée du Danube, fort de 1 610 hommes2.
1800 :
Il fut versé dans les rangs de la 36e demi-brigade de ligne, en 18003.
Notes de Laurent Brayard
1 Commandant Dumont, Les volontaires nationaux de 1791, revue du 23 août 1791, page 85.
2Histoire de l’armée et de tous les régiments, depuis les premiers temps de la monarchie française jusqu’à nos jours, par Adrien Pascal, Brahaut et le capitaine Sicard, Paris, 1847. Page 483.
3 Champeaux, État militaire de la République française en l’an douze, 4e partie, p. 161.