7ème bataillon du Doubs :
Date de formation : selon Belhomme, il fut formé le 12 août 17921.
Historique :
1793 :
En janvier, le bataillon se trouvait à Blamont. Il faisait partie des forces de l’armée du Nord2. Les 15 et 16 octobre, il combattit à la bataille de Wattignies dans les rangs de la division Cordelier.
Embrigadement/amalgame :
1ère formation :
La 112ème demi-brigade de bataille fut formée selon Belhomme, le 21 décembre 1794, le 29 décembre selon Louis Susane3. Elle se composait du 2ème bataillon du 56ème régiment d’infanterie, du 7ème du Doubs et du 2ème des Deux-Sèvres dénommé aussi 22ème des réserves.
2ème formation :
Le 20 février 1796, la 112ème de bataille devint à l’armée de Sambre et Meuse, la 88ème demi-brigade de ligne.
Portrait :
Jean-Joseph Marguet, naquit le 13 janvier 1773, à Arçon, de François-Xavier et Anne-Claudine Tissot. Il s’enrôla comme volontaire dans le 7e bataillon du Doubs, caporal (3 août 1792), sergent (25 avril 1793), sergent de grenadiers (19 juillet 1794), il passa par amalgame dans la 112e demi-brigade d’infanterie de bataille (29 décembre), il fut fait prisonnier (15 décembre 1795), et rentra de captivité (13 février 1796). Il fut versé par deuxième amalgame dans la 88e demi-brigade de ligne, blessé devant Gravina (Italie, 19 mars 1797), sergent-major (20 avril), il servit dans l’armée d’Orient (1798-1801), sous-lieutenant nommé par le général Bonaparte (28 novembre 1798), lieutenant nommé par le général Menou (27 avril 1801), il rentra en France et fut versé dans l’armée des Côtes de l’Océan (3 mars 1804). Il fut nommé membre de la Légion d’honneur (24 avril 1806), chef de bataillon (6 septembre 1808), officier de la Légion d’honneur (17 décembre 1809), colonel en second (26 août 1811), colonel du 100e régiment d’infanterie de ligne (1er novembre), colonel-major du 4e régiment de voltigeurs de la Garde impériale (23 juillet 1813). Il fut fait baron de l’empire (16 août), avec une rente annuelle de 1 000 francs sur l’octroi du Rhin, général de brigade, attaché à la 5e division de la Jeune Garde (14 septembre), commandeur de la Légion d’honneur (23 novembre), il fut tué d’une balle dans le front, devant le village de La Rothière, le 1er février 1814.
Article de Laurent Brayard
1 Belhomme, Histoire de l’Infanterie en France, tomes 3 et 4.
2 Journal Militaire de 1793.
3 Louis Susane, Histoire de l’ancienne infanterie française.