Bataillons de l’Eure-et-Loir :
Levée de 1791 :
1er bataillon d’Eure-et-Loir, formé le 1er novembre 1791.
Levée de 1792 :
2e bataillon d’Eure-et-Loir, formé le 1er décembre 1792.
Levée des réquisitionnaires de 1793 :
3e bataillon d’Eure-et-Loir ou bataillon de Chartres, formé le 25 mars ou le 6 septembre 1793,
1er bataillon de réquisition du district de Chartres, formé par la levée en masse d’août 1793,
1er bataillon de réquisition du district de Châteaudun, formé par la levée en masse d’août 1793,
1er bataillon de réquisition du district de Châteauneuf-en-Thymerais, formé par la levée en masse d’août 1793,
1er bataillon de réquisition du district de Dreux, formé par la levée en masse d’août 1793,
1er bataillon de réquisition du district de Janville, formé par la levée en masse d’août 1793,
1er bataillon de réquisition du district de Nogent-le-Rotrou, formé par la levée en masse d’août 1793.
Autres unités du département :
1er bataillon auxiliaire de l’Eure-et-Loir, formé en 1799,
Compagnies des grenadiers de l’Eure-et-Loir, formées en 1792,
Compagnie de canonniers de l’Eure-et-Loir, formée en 1793.
Colonne mobile de recherches des déserteurs et réfractaires :
Une colonne mobile de recherche des déserteurs et réfractaires était à l’action dans le département en 1797. Avec l’influence proche des bases de la chouannerie normande, le département fut certainement particulièrement touché par la désertion et le refus de servir. Cependant, les travaux que nous avons menés sur le département de l’Ain, montre que même les départements patriotes le furent aussi, certainement commune, comme celle de Feillens dans l’Ain comprenait un total de 76 % de réfractaires et déserteurs sur le total de la période (1792-1795).
Jean-François Chevalier, originaire de Paris, enrôlé à 18 ans, au 3e bataillon de Paris (septembre 1791), armé, habillé et équipé à ses frais, enrôlé au 24e régiment d’infanterie ci-devant de Brie (mars 1792), blessé grièvement à Monveau, pensionné (1794), admis lieutenant aux Invalides (1795), passé aux vétérans (1796), employé dans la colonne mobile de recherche des déserteurs d’Eure-et-Loir (1797), réformé (1801), employé à nouveau dans le cohortes de la garde nationale en activité sur l’Escaut (1809), retraité (1811), employé à l’octroi de Paris, puis réadmis aux Invalides (21 avril 1831), il mourut le 7 septembre 18421.
Notes de Laurent Brayard
1 Léon Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution, p. 317.