Autres unités du département des Alpes-Maritimes

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Compagnies de chasseurs des Alpes-Maritimes :

 

Date de formation : Formées à partir de mars ou d’avril 1793.

Historique :

Une première compagnie fut formée en mars et avril 1793, elle comptait environ 150 hommes. D’autres furent semblent-ils formées, puisque Belhomme[1] indique leur versement le 22 septembre 1795, dans les rangs du bataillon de chasseurs de Nice.

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Compagnie de chasseurs de Nice :

 

Date de formation : Formée au mois de mars ou d’avril 1793.

Historique :

 

Elle comptait environ 150 hommes. Elle fut incorporée le 29 juin 1794, dans le bataillon de chasseurs des Hautes-Alpes.

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Compagnies de « volontaires » de Nice :

Date de formation : Certainement dans l’automne 1792 au moment de l’invasion française.

Historique :

 

La ville en forma deux en excédent qui comptaient environ une centaine d’hommes chacune.

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Compagnie franche d’anti-barbet :

 

Date de formation : Elle fut formée à Nice à la fin de l’année 1793.

Formation :

 

Elle comptait un effectif théorique de 100 hommes.

Historique :

Pour lutter contre les barbets ; miliciens niçois au service sarde qui pratiquèrent « la petite guerre » dans les hautes vallées des Alpes-Maritimes contre les troupes françaises entre 1793 et jusque sous la fin du Consulat ; (après cela s’apparenta plus à du banditisme qu’à un mouvement de résistance à l’annexion de l’ex-comté de Nice) ; furent formées diverses unités de contre guérilla. La lutte des barbets contre les Français fut ravivée régulièrement par les exactions et pillages de l’armée d’Italie et la politique anti religieuse menée avec frénésie par les jacobins.

La compagnie d’anti-barbets fut formée à Menton sur l’initiative de la société populaire locale, et ne comptait dans ses rangs pratiquement que des militaires français. Entre janvier et juin 1794, ses effectifs n’étaient que de 35 hommes et 3 officiers… Le capitaine Regnault commandait l’unité. Il fut formé dans le nouveau département quatre brigades de Gendarmerie. Il existait aussi une compagnie d’éclaireurs. Les communes furent tenues de former des gardes nationales qui pouvaient être engagées dans des colonnes mobiles (mais certaines étaient peu sûres et liées aux Barbets). La plus célèbre formation fut la colonne mobile de Tende, formée à l’initiative de général Garnier et du département (1796). Elle compta 50 gendarmes des Alpes-Maritimes, 30 gendarmes du Var, 600 gardes nationaux des Alpes maritimes, et 200 spécifiquement de Grasse, 2 pièces d’artillerie légère.

 

Elle fut versée le 30 mai 1794 dans le 33ème bataillon de chasseurs formé à Nice.

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Compagnie des éclaireurs ou des guides des Alpes-Maritimes :

 

Date de formation : 1793 ?

Historique :

Elle fut versée en seconde formation dans les rangs de la 7e demi-brigade légère[2].

Notes de Didier Davin et Laurent B.

Iconographie Didier Davin, différentes compagnies franches de l’armée française sous la Révolution.

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[1] Belhomme, Histoire de l’infanterie de France, tome 3 et 4.

[2] Champeaux, Etat militaire de la République française pour l’an douze, dédié au Premier Consul d’après son autorisation, 4e partie, p. 149.