Autres unités du Mont-Blanc

Bataillon de réquisition du Mont-Blanc :

Date de formation : selon Belhomme, il fut formé le 7 octobre 17931.

Historique :

Il fut versé à Perpignan dans la Légion des Allobroges (22 juillet 1794).

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Bataillon des grenadiers du Mont-Blanc :

Date de formation : selon Belhomme, il fut formé le 11 juin 17932.

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Bataillon des gardes nationaux du Mont-Blanc pour le siège de Lyon :

Date de formation : décret du 22 juillet 1793.

Historique :

Le général Kellermann requiert dans son arrêté la formation de bataillons de gardes nationaux pour le service de l’Armée des Alpes et en particulier pour le siège de Lyon. Le Mont-Blanc fournit un bataillon de 860 hommes. Il est renvoyé dans ses foyers le 29 octobre 1793.

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Garde nationale de Thonon :

Date de formation : 1792

Historique :

Elle fut réquisitionnée lors de l’invasion piémontaise, cherchant à donner la main aux insurgés de Lyon (été 1793). Son commandement fut confié au capitaine Jacques Naz.

Portrait :

Jacques-François-Marie Naz, né à Thonon, en Savoie, le 5 avril 1764, fils de Claude-François avocat fiscal de la province de Chablais et de Marie-Françoise Favrat. La Savoie était alors partie du royaume de Piémont-Sardaigne. Il servit dans les gardes du corps du roi de Sardaigne (1782-1786), obtînt son congé (avril 1786), il fut nommé à l’invasion de la Savoie, lieutenant dans la Garde nationale de Thonon (1793), capitaine, réquisitionné dans le bataillon de gardes nationaux mis en activité pour repousser l’ennemi qui avait envahi le département du Mont Blanc, commandant de la Garde nationale de Thonon, servant sous les ordres de l’adjudant général Seignette (été). Licencié après la défaite des insurgés de Lyon (9 octobre), et des Piémontais (fin octobre), il rentra dans ses foyers. Il reprit du service sous l’Empire (1809), devenant officier d’ordonnance du général Dessaix, à l’avant-garde de l’armée d’Italie, servant à Wagram (5-6 juillet), puis au corps d’observation de Hollande (1810), il resta en garnison en Prusse (1811-1812), fit la campagne de Russie (1812), et la campagne de Saxe (1813), capitaine (17 juillet), aide de camp du général Dessaix (23 août), il fit la campagne des Alpes (1814 et 1815). Il avait été l’un des derniers chevaliers de la Légion d’honneur nommé pendant les Cent Jours, en l’occurrence par le maréchal Suchet (3 juillet 1815), aussi la Restauration annula sa nomination (28 juillet). Il fut mis à la demi-solde (1815-1818), puis mis à la retraite (1er avril 1818). Il se retira à Ferney-Voltaire. La chute des Bourbons devait réparer cette injustice, après réclamation, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur (30 août 1830) : « Nous soussignés tous nés en Savoye, et connaissant dès le plus bas âge le sieur Jacques Naz, ancien capitaine aide de camp de Monsieur le lieutenant-général comte Dessaix, lequel a reçu une lettre de son excellence le grand chancelier de la Légion d’honneur, sous la date du 21 mars 1833, et sous le n° 19741, qui lui annonce qu’une ordonnance royale du 30 août 1832 le nomme dans l’ordre de la Légion d’honneur pour prendre rang sous la date du même jour, certifions qu’il est le même qui a été nommé le 3 juillet 1815 au nom de la commission du gouvernement, membre de la Légion d’honneur par son excellence le maréchal duc d’Albuféra qui commandait à cette époque en chef l’armée des Alpes (Suchet). Ce que nous pouvons d’autant plus assurer, que dans le moment nous servions tous à ladite armée et nous pouvons affirmer que nous ne connaissons aucun militaire ni autre personne qui porte ce prénom […] signé Dessaix, Durand3 ».

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Bataillon des gardes nationaux du Mont-Blanc de la levée d’Albitte :

Date de formation : 1er août 1794.

Historique :

Il est levé le 1er août 1794 par l’ordre du représentant Albitte pour renforcer les troupes de l’Armée des Alpes. Il est renvoyé dans ses foyers dès le 30 octobre 1794

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Bataillon de gardes nationaux de la Tarentaise :

Date de formation : 5 mai 1799.

Historique :

Devant les dangers de l’invasion ennemie, les troupes russes et autrichiennes menaçant la Suisse et d’entrer en France, les habitants de Grenoble, Chambéry, Annecy, Rumilly, Moutiers et Saint-Jean-de-Maurienne équipèrent des compagnies de grenadiers, de chasseurs et d’artilleurs, armés aux frais des municipalités et portant environ huit jours de vivre. Les populations les plus aguerries et habitant dans les hauteurs fournirent également des compagnies de sapeurs et de pionniers. Ils fournirent d’excellents guides, pour indiquer les chemins de montagnes et deux pièces d’artillerie piémontaise qui avaient été ensevelies dans un éboulement de rochers en 1793, furent dégagées et remises en état pour servir à la défense. Ce bataillon de gardes nationaux fut formé pour assurer la défense des retranchements et des passages du Mont-Cenis, de Chambéry, Aix-les-Bains, Annecy (5 mai 1799). Il fut renvoyé dans ses foyers par Championnet, dès le 30 août 1799.

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Bataillon de gardes nationaux de Saint-Maurice :

Date de formation : mai 1799.

Historique :

En mai 1799, les cantons de Saint-Maurice et Sainte-Foy fournirent 10 compagnies de grenadiers, de chasseurs et de canonniers qui formèrent deux bataillons, dont l’un occupa le Grand-Saint-Bernard, et l’autre le Petit Saint-Bernard. Ils furent renvoyés dans leurs foyers par Championnet, dès le 30 août 1799.

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Bataillon de gardes nationaux de Sainte-Foy :

Date de formation : mai 1799.

Historique :

En mai 1799, les cantons de Saint-Maurice et Sainte-Foy fournirent 10 compagnies de grenadiers, de chasseurs et de canonniers qui formèrent deux bataillons, dont l’un occupa le Grand-Saint-Bernard, et l’autre le Petit Saint-Bernard. Ils furent renvoyés dans leurs foyers par Championnet, dès le 30 août 1799.

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Compagnie franche de Carouge :

Date de formation : elle fut formée à l’automne 1792, et se composait d’environ 100 hommes.

Historique :

La ville de Carouge appartenait au royaume de Piémont-Sardaigne (1789), mais elle fut prise par les troupes françaises (2 octobre 1792), et incorporée au département du Mont Blanc (1793), par la suite au département du Léman (1798), elle resta française jusqu’à l’invasion des coalisés (1814), revenant par le traité du 30 mai 1814, au royaume de Piémont-Sardaigne. Elle fut reprise par les Français aux Cent Jours, puis de nouveau confiée aux Piémontais. Ces derniers, par le traité de Turin, du 16 mars 1816, cédèrent la ville au canton suisse de Genève, ainsi que 19 communes, la France cédant pour sa part 12 autres communes françaises à la Suisse.

1792 :

Après l’arrivée des Français à Carouge, les partisans de la France et de la Révolution formèrent cette compagnie franche dans les semaines suivantes.

1793 :

Elle fut versée dans le 2ème bataillon du Mont-Blanc (1er mai)4.

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Compagnie franche du Mont-Blanc :

Date de formation : 1792 ?

Historique :

Citée dans un ordre de bataille de la collection Nafziger, nous ne connaissons rien de sa formation et de son histoire.

Le 1er septembre 1793, elle se trouvait à l’armée des Pyrénées-Orientales, dans l’avant-garde de l’aile gauche de l’armée5.

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Article de Laurent Brayard, iconographie de Didier Davin, diverses compagnies de chasseurs et compagnies franches dans les armées de la Révolution.

1 Belhomme, Histoire de l’Infanterie en France.

2 Belhomme, Histoire de l’Infanterie en France.

3 Base Leonore.

4 Belhomme, Histoire de l’Infanterie en France, tome 4.

5 Ordre de bataille de la collection Nafziger, armée des Pyrénées-Orientales, 1er septembre 1793.