1er bataillon auxiliaire de l’Eure :
Date de formation : 8 septembre 17991.
Historique :
Il fut versé dans la 8e demi-brigade de ligne, le 21 janvier 18002.
2ème bataillon auxiliaire de l’Eure :
Date de formation : 1799.
Historique :
Il fut versé dans la 14e demi-brigade de ligne, en 18003.
Portrait :
Antoine Thiot, s’enrôla dans le 6ème bataillon de Paris (7 septembre 1792), caporal (14 février), sergent provisoire (28 juin 1794), redevenu caporal à la 179ème demi-brigade de bataille, sergent (1796), passa à la 20ème demi-brigade de ligne, sous-lieutenant au 2ème bataillon auxiliaire de l’Eure, puis au 3ème bataillon auxiliaire de la Somme (1799), il rentra dans ses foyers (1800)4.
Compagnie de chasseurs d’Évreux ou du district d’Évreux ou 1ère compagnie de chasseurs-volontaires du district d’Évreux :
Date de formation : elle fut formée en septembre 1792. Didier Davin indique la date du 13 août.
Formation :
Commandée à sa formation par le capitaine Heron.
Historique :
1793 :
En janvier, elle se trouvait à Bavay, forte de 140 hommes. Elle se mit en route de Maubeuge (25 mars) pour arriver à Bayeux (13 avril)5. Elle se mit en route d’Evreux (29 juin), pour se rendre à Versailles6.
1795 :
La compagnie fut versée le 5 novembre dans les rangs du 2ème bataillon de chasseurs réunis de l’armée de l’Ouest. L’opération eut lieu à Challans, le bataillon se composait également de la compagnie des chasseurs bons tireurs de l’Oise et de la Somme, des compagnies franches du Finistère, de Saintes, de Guingamp et de Saint-Jean-d’Angély et du bataillon de chasseurs de la Charente. Elle servit ensuite au siège de Granville (14 novembre).
Embrigadement/amalgame :
2e formation :
Elle fut peut-être versée, ou du moins des hommes de l’Eure considérés comme chasseurs, dans la 9e demi-brigade légère de seconde formation7. Didier Davin citant Camille Rousset indique qu’elle fut versée dans la 6e demi-brigade légère de seconde formation (1er nivôse an 5).
2ème compagnie des chasseurs de l’Eure dite d’Evreux :
Date de formation : non connue.
Historique :
Un document mis en vente aux enchères évoque cette unité. Le catalogue disait :
« Pièce de membres de la 2ème compagnie des chasseurs de l’Eure dite d’Evreux, certificat de présence au corps pour Augustion Thieullan, chasseur âgé de 16 ans, natif de Vitré dans le département 35, Finistère, bon républicain, et zélé défenseur de la Patrie, à Segré dans le département 49, 30 thermidor an II, avec cachet de la compagnie ».
Embrigadement/amalgame :
1ère formation :
Néant.
2ème formation :
D’après Belhomme, la 6ème demi-brigade légère8 de seconde formation fut formée à Saint-Brieuc avec la 19ème demi-brigade légère de 1ère formation, le bataillon des chasseurs de la Charente, le bataillon de chasseurs des Quatre-Nations et la compagnie de chasseurs d’Evreux. Le procès-verbal de formation de la 6e demi-brigade légère confirme l’information et ajoute toutefois 2e compagnie de chasseurs d’Evreux.
Compagnies de canonniers de l’Eure :
Date de formation : fin 1793.
Historique :
Deux compagnies étaient à l’entraînement et à l’instruction à Vernon, lorsque l’instructeur Pussot fut envoyé pour les former (novembre 1793).
Portrait :
Charles-Louis Pussot, né à Besançon, grenadier au 30e régiment d’infanterie, sergent (19 septembre 1789-1er avril 1792), canonnier au 1er bataillon de la 32e division de gendarmerie nationale (29 août 1792-23 septembre 1793), blessé devant Anvers et Dunkerque, il fut envoyé comme instructeur de deux compagnies de canonniers à Vernon (30 novembre 1793), nommé décurion et instructeur d’artillerie à l’école de Mars (16 juillet 1794), où il servit jusqu’à sa dissolution (5 novembre). Nommé 2e lieutenant au 3e régiment d’artillerie à pied.
Notes de Laurent Brayard, dessin de Didier Davin, diverses compagnies franches ou de chasseurs dans les armées de la Révolution
1 Jeanneney, Glorieux passé d’un régiment, 1562-1899, page 123.
2 Champeaux, État militaire de la République française en l’an douze, 4e partie, p. 153.
3 Champeaux, État militaire de la République française en l’an douze, 4e partie, p. 153.
4 Léon Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution, p. 560.
5 Journal Militaire de 1793.
6 Journal Militaire de 1793, p. 499.
7 Champeaux, État militaire de la République française en l’an douze, 4e partie, p. 153.
8 Belhomme fait une erreur, il citait la 16ème demi-brigade légère, mais il s’agit bien de la 6ème, Tome 4, p. 141.