Aube

bataillon-de-volontaires-nationaux

Bataillons de l’Aube :

 

Levée de 1791 :

1er bataillon de l’Aube, formé le 28 septembre 1791,

 

Levée de 1792 :

2e bataillon de l’Aude, formé le 28 août 1792,

3e bataillon de  l’Aude, formé le 4 septembre 1792,

4e bataillon de l’Aude, formé avant janvier 1793,

5e bataillon de l’Aude, formé avant janvier 1793, selon beaucoup d’auteurs, il n’eut jamais d’existence.

Levée de 1793 :

6e bataillon de l’Aude, formé le 2 juillet 1793.

Levée en masse d’août 1793 :

1er bataillon de réquisition du district de Nogent-sur-Seine,

1er bataillon de réquisition du district d’Arcis-sur-Aube,

1er bataillon de réquisition du district de Bar-sur-Aube,

1er bataillon de réquisition du district de Bar-sur-Seine,

1er bataillon de réquisition du district d’Ervy,

1er bataillon de réquisition du district de Troyes.

Autres unités du département de l’Aube :

1er bataillon auxiliaire de l’Aube, formé en 1799,

Compagnie de grenadiers de l’Aube, formée en 1792.

Lettre d’un soldat de l’Aube :

 

Courrier de Louis Parmantié, volontaire dans un bataillon de la Creuse, 20 avril 1793, au citoyen Louis Parmantié, manouvrier demeurant à Dune Man, par Arcis-sur-Aube en Champagne :

« Mon cher père et ma chère mère, je vous écris ces deux lignes pour vous faire savoir que je suis arrivé en bonne santé auquel je désire que la présente vous trouve de même, je vous dirai quand nous sommes arrivés, l’on nous a fait cantonner à Torcy et de là l’on nous a fait monter au camp, dont il me paraît je me plairais bien si les vivres n’étaient pas si chers, je vous dirai que le pain vaut 6 sous la livre, la viande 13 sous la livre et la bouteille de vin 40 sous et le pot de bière 13 sous. Mais l’agrément que l’on a c’est qu’avec de l’argent l’on ne manque de rien. Je ne vous donnerai pas de nouvelles de la guerre, car nous sommes fort tranquilles où nous sommes, il serait à désirer que nous soyons toujours aussi tranquilles. Je vous dirai que le général qui a été commander l’armée de Sedan, il a voulu trahir la Patrie. On l’a arrêté sur le champ et ensuite conduit à la barre. Je vous prie de faire des compliments à mes frères et sœurs, et dites-leur que je m’intéresse à leur santé. Je finis mon cher père et ma chère mère en vous embrassant de plus profond de mon cœur et suis votre dévoué fils, Louis Parmantié, volontaire au bataillon de la Creuse, district de Vitry-sur-Marne, compagnie ?, au camp de la redoute numéro 7, par Sedan, Réponse sitôt la présente reçue, le citoyen Bouvart vous prie de faire des compliments à son cousin et à sa cousine Oudin et il leur prie d’avoir soin de leur filleule et vous leur direz qu’il est le premier lieutenant de la compagnie dont je sers et il se porte bien »[1].

Article de Laurent B.

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[1] Boutillier du Retail, La Révolution dans l’Aube, bulletin d’histoire moderne et contemporaine, publié par la société d’histoire départementale de la Révolution, sous la direction de, 4e année, numéros 2-3, 2e et 3e trimestre, 1911, p. 81.