5ème bataillon de l’Aube :
Date de formation : Selon Belhomme, il est formé le 10 juin 1793[1].
Formation :
Toutefois le journal militaire le signale déjà formé en janvier 1793 et à l’armée des Ardennes où il cantonnerait à Monzon. Le fait semble être confirmé par un ordre de bataille de la collection Nafziger qui le signale au début de 1793 dans cette armée. Champeaux indique que le bataillon n’a jamais eu d’existence[2]. Cyril Drouet donne la bonne information : « A noter que le numéro 5 avait été à l’origine destiné au bataillon de grenadiers levé en août 1792 sur ordre de Biron. Les volontaires de cette unité furent finalement maintenus provisoirement sur place, avant d’être compris dans la levée en masse de février 1793 ». Le département n’ayant pas fourni une quantité suffisante pour former cette unité, ils furent donc versés plus tard dans les 4e et 6e bataillons de l’Aube, formés pour la Vendée (levée du département du 12 mai 1793). Sans doute confondu ou par les mystères de l’histoire, Chuquet le situera à l’armée des Pyrénées-Orientales : présent dans la 2ème division du général de brigade Massia, occupant les camps du Moulin de la Justice, et fort de 520 hommes[3].
Notes de Laurent B.
[1] Belhomme, Histoire de l’infanterie en France, tome 3 et 4.
[2] Champeaux, Etat militaire de la République française pour l’an douze, dédié au Premier Consul d’après son autorisation, 4e partie, p. 150.
[3] Chuquet, Dagobert, p. 441 et 442.