2e bataillon des grenadiers du Gard

Date de formation : selon Belhomme, il fut formé le 26 août 1792¹.

Historique :

1793 :

En janvier, il se trouvait à Carcassonne². Le bataillon servait dans la 6^ème division de Narbonne, généraux de brigade Bonnet, Bellon et Prevost³.

1794 :

Le 19 avril, le bataillon était à l’armée des Pyrénées-Orientales dans la division du centre à Bages⁴. Le bataillon servait dans la 6^ème division, brigadiers Bonnet et Bellon et Prevost, à Narbonne (novembre)⁵.

Embrigadement/amalgame :

1^ère formation :

La 14^ème demi-brigade de bataille fut formée le 19 juin à Perpignan, selon Belhomme et Susane. Selon Belhomme et le Journal de l’an VII, il se composait du 2^ème bataillon du 7^ème régiment d’infanterie, du 1^er du Gard et du 2^ème bataillon de grenadiers du Gard. Bertaud et Roucaud ainsi que Louis Susane indiquent semble-t-il par erreur les 1^er et 2^ème bataillons du Gard.

2^ème formation :

La 14^ème demi-brigade de bataille devient à l’armée d’Italie, la 63^ème demi-brigade de ligne. Sa 3^ème compagnie de grenadiers fut incorporée en seconde amalgame dans la 51^ème demi-brigade⁶.

Portrait :

Alexandre Voulland, fils d’un bourgeois et oncle du Conventionnel Voulland. Né à Uzès dans le Gard, le 10 novembre 1725. Lieutenant au régiment ci-devant Royal-Lorraine (1747), il servit en Italie (1747-1748), réformé (1749), mais à nouveau lieutenant au régiment de grenadiers de l’Île de France (1753), capitaine (1757), encore réformé (1762). Replacé dans le régiment des recrues de Besançon (octobre 1763) 1^er capitaine des grenadiers royaux au régiment provincial d’Anduze (1771). Nommé chevalier de Saint-Louis (novembre), encore réformé (1775), puis 1^er capitaine de grenadiers au 5^ème régiment d’État-major (1778). Il obtînt une retraite de 700 livres (1782). Nommé colonel de la garde nationale d’Uzès (août 1789), il fut élu lieutenant-colonel en chef du 2^ème bataillon de grenadiers du Gard (26 août 1792). Chef de brigade commandant la place de Montlouis (9 août 1793), général de brigade à l’armée des Pyrénées-Orientales sous Dagobert (octobre). Il s’empara de Ribas (5 octobre), nommé général de division et commandant à Sète (16 janvier 1794), il fut désigné pour commander Marseille (5 mars). Général de division employé à l’armée d’Italie (30 mars), il fut employé dans le département de l’Hérault, commandant Montpellier (5 juillet), Marseille (21 juillet), mais il fut destitué par les représentants Auguis et Serre (12 septembre), puis mis en état d’arrestation à Uzès (29 septembre) et remis en liberté (février 1795). Non compris dans la réorganisation de juin 1795, il fut autorisé à prendre sa retraite (février 1796), retraité (septembre 1798), avec une pension de 2 957 francs à partir de septembre 1799. Il mourut à Uzès, 25 août 1806.

Notes de Laurent Brayard

1 Belhomme, Histoire de l’infanterie en France, tome 4.

2 Journal Militaire de 1793.

3 Christian de Cau, Pérignon, État de situation de l’Armée des Pyrénées-Orientales en novembre 1794.

4 Chuquet, Dugommier.

5 Christian de Cau, Pérignon, État de situation de l’Armée des Pyrénées-Orientales en novembre 1794.

6 17 Yc 15, archives de Vincennes.